Amortissement économique : comment le calculer ?

Amortissement économique : comment le calculer ?

L’amortissement économique est une notion importante pour les entreprises, car elle est essentielle pour évaluer le coût d’une dépense et sa rentabilité. Il est nécessaire de comprendre comment calculer cet amortissement pour prendre des décisions d’investissement éclairées.

Ce qu'il faut retenir :

📉 Amortissement économique Méthode pour déterminer le coût d'utilisation d'un bien acquis par une entreprise.
🔄 Méthode linéaire Amortissement égal sur chaque période comptable jusqu'à la valeur réelle.
🔄 Méthode dégressive Charges plus élevées au début, diminuant progressivement chaque année.
🔄 Méthode unitaire constante Montant amorti chaque année reste identique jusqu'à la valeur totale consommée.
💰 Avantages futurs Calcul tenant compte des flux de trésorerie actuels et des avantages futurs potentiels.
📊 Valeur nette actuelle (VNA) Part du capital initial devant être retournée grâce aux avantages attendus du projet.

Qu’est-ce que l’amortissement économique ?

L’amortissement économique est une notion clé de la comptabilité et des finances qui peut être spécifiquement appliquée à la planification et à l’analyse financière. Il s’agit d’une méthode pour déterminer le coût d’utilisation d’un bien acquis par une entreprise. Il peut être calculé à l’aide de différentes méthodes, en fonction de la nature et de la durée d’utilisation du bien.

L’amortissement économique est un concept assez simple. Il s’agit d’un montant qui reflète le coût d’utilisation et l’usure des actifs au fil du temps. Les entreprises doivent le calculer afin de pouvoir déterminer la valeur nette des actifs qu’elles possèdent ou utilisent, et pour déterminer leur rentabilité et leur performance financière.

  1. La méthode la plus couramment utilisée est la méthode linéaire, qui est basée sur le principe que la valeur d’un actif diminue régulièrement chaque année en raison de son usure normale. Le montant total à amortir est divisé en parts égales sur chaque période comptable correspondante, jusqu’à ce que la valeur réelle soit atteinte au moment de sa disposition ou être mis hors service.
  2. Un autre type courant de méthode d’amortissement est la méthode dégressi1ve. Les charges sont plus élevés au début et diminuent progressivement chaque année jusqu’à ce que toute la valeur ait était consommée. Cette méthode est souvent employée pour les biens qui subissent une usure accrue pendant leurs premières années d’utilisation ou qui ont une durée de vie limitée.
  3. Il existe une troisième méthode connue sous le nom de méthode unitaire constante. Le montant amorti chaque année reste identique jusqu’à ce que toute la valeur soit consommée. Cette méthode convient aux biens dont l’utilisation ne cause pas une usure accrue au fil du temps ou dont l’usage n’est pas limité à une certaine durée, comme les logiciels ou les brevets par exemple.

Amortissement économique

Comment le calculer ?

L’amortissement économique va plus loin que cela en tenant compte non seulement des flux de trésorerie actuels générés par un investissement mais aussi des avantages futurs potentiels qu’il peut procurer. Lorsque l’on calcule l’amortissement économique, on tient compte non seulement des flux de trésorerie actuels générés par un investissement mais aussi des avantages futurs susceptibles d’être générés par celui-ci.

On considère alors que le produit ou service offert par l’investissement fournit un flux de trésorerie supplémentaire à long terme en raison de son utilité future. Par conséquent, pour calculer l’amortissement économique, il faut prendre en compte non seulement les coûts initiaux associés à l’investissement mais aussi les avantages futurs associés à celui-ci.

On doit effectuer certaines estimations relatives aux flux futurs générés par cet investissement, telles que les revenus supplémentaires attendus et les éventuelles réductions futures des dépenses encourues pour exploiter l’actif. Une fois ces estimations effectuées, on peut alors calculer la valeur nette actuelle (VNA) associée à cet investissement en appliquant le taux d’actualisation approprié aux flux futurs estimatifs. La VNA représente alors la part du capital initial qui devrait être retournée au propriétaire ou au bailleur du fonds au cours du temps grâce aux avantages attendus tirés du projet.